Les travailleurs autonomes et les salariés ont un rapport tout à fait différent vis-à-vis à leur finance. Si vous êtes à la tête de votre petite entreprise, vous avez d’ailleurs tout intérêt à avoir quelques notions en fiscalité pour profiter de finances en pleine forme !
À ce sujet, vous devez également savoir qu’en tant que travailleur autonome, vous pouvez profiter de plusieurs réductions fiscales, en vue par exemple de favoriser votre épargne pour vos vieux jours.
Découvrons à présent, 5 erreurs fiscales à connaître pour mieux tirer son épingle du jeu si vous êtes un travailleur autonome et payer moins d’impôt.
1. Ne pas profiter de toutes les déductions fiscales
C’est vraiment regrettable que tous les travailleurs autonomes ne demandent pas à profiter de l’ensemble des déductions fiscales qui leur sont dédiées. Elles peuvent réduire considérablement la part d’impôt à payer et vous aident à mieux développer votre business. À ce titre, vous avez le droit de soustraire de vos revenus, toutes les dépenses à titre professionnel comme l’achat de fournitures de bureau ou encore une partie des frais de déplacement.
Les économies réalisées sur l’impôt pourront vous servir à autre chose, c’est toujours ça de gagné et de pas perdu surtout !
2. Ne pas prendre en compte les cotisations REER pour le calcul du revenu a déclarer aux impôts
Vous êtes travailleur autonome donc si vous versez une cotisation au REER, vous êtes éligible à une économie sur l’impôt. Prenons le cas suivant : si un travailleur autonome gagne tous les ans 55 000 $ et cotise pour le REER, 5 000 $, il va alors réduire son impôt de 38 % !
3. Ne pas harmoniser les cotisations avec le revenu
Vous savez bien qu’un travailleur autonome qui se verse un revenu, va être obligé de payer de l’impôt et de cotiser. Pour être certain de maximiser sa capacité d’épargne, la solution passe par un juste équilibre entre son niveau de cotisation REER/RRQ et le revenu dégagé de son activité professionnelle.
4. Ne pas demander à ’être remboursé sur les taxes de vente
Un travailleur autonome qui fait un chiffre de vente supérieure à 30 000 $ sur les 12 derniers mois doit verser un pourcentage sur les taxes de vente auprès de l’organisme Revenu Québec.
Certes, cela peut s’apparenter à une dépense supplémentaire, mais dans ce cas, un travailleur autonome a dans le même temps, le droit de demander un remboursement d’impôt calculé sur la base de ce qu’il a payé au gouvernement pour les taxes de vente.
5. Se créer trop tard de l’épargne et demander des crédits
Les crédits, ça coûte cher et il est nettement préférable pour un travailleur autonome d’apprendre à se créer le plus rapidement possible une épargne solide plutôt que de devoir tôt ou tard demander un crédit auprès d’une banque pour financer un quelconque projet. Sans oublier également que l’épargne est aussi une source de revenus dont vous pourrez par exemple profiter pour vos jours de retraite ou encore pour payer une partie de l’impôt en cas de difficultés.